Démographie : fortunes diverses au sein de l’agglomération vésulienne

Echenoz, 8e ville du département

Les chiffres INSEE, contestés ou non, sont implacables. Mais si on les regarde à l’échelle de l’agglomération, on découvre des fortunes diverses et assez contrastées. Comment expliquer, par exemple, qu’entre 2013 et 2019, Échenoz-la-Méline gagne 73 habitants ? Ce poids lourd de l’agglomération gagne même un rang dans le classement des villes haut-saônoises en remplaçant Saint-Loup-sur-Semouse au 8e rang. Bien davantage que la création de nouveaux logements ou zones pavillonnaires, le maire Serge Vieille estime qu’il existe surtout un mouvement fort de turn-over dans les maisons existantes. Les personnes qui ont construit dans les années 60-70 vendent aujourd’hui leurs biens à de plus jeunes familles avec des enfants.

Les poids lourds s’équilibrent

À regarder la courbe démographique de l’agglomération sur une trentaine d’années, c’est plus une impression de stabilité, avec une légère tendance baissière depuis 2008 qui en ressort. Ceci étant, certains chiffres étonnent. Par exemple Navenne, qui perd 87 habitants (pour 1 623 habitants en 2019) ou encore Frotey-lès-Vesoul, qui en perd 56. Parmi les poids lourds de l’agglo, Noidans-lès-Vesoul est aussi à la peine en perdant 47 âmes. Quant à Pusey qui avait gagné 32 habitants entre 2008 et 2013 en a reperdu 51 entre 2013 et 2019.

Petites communes stables

Vaivre-et-Montoille (+60) et Échenoz-la-Méline (+73) contribuent à rééquilibrer les chiffres descendant des autres grosses communes. Tout comme Quincey, en très légère augmentation de 5 habitants (sur 1 396). Le phénomène est aussi contenu par la relative stabilité - voire de la croissance - des communes plus modestes comme Colombier (+4), Andelarre (+19), Andelarrot (+17). Coulevon, elle, accuse une perte de 31 habitants pour arriver à 168, soit une baisse de 15,6 %, ce qui interroge.

Est républicain 08/01/2022