Danger tiques

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Un tiers des personnes mordues par des tiques le sont dans leur jardin.

Un tiers des personnes mordues par des tiques le sont dans leur jardin.

Même confinées, les tiques se sont bien gavées

Avec le printemps, le déconfinement et la reprise des balades prolongées en forêt, que conseillez-vous aux promeneurs ?

Il n’y a pas que le déconfinement ! Pendant le confinement, plein de gens nous ont appelés après s’être fait piquer dans leur jardin car ils y ont passé plus de temps pour dégager des friches, tailler les haies… 30 % des personnes mordues le sont dans leur jardin, c’est important de le rappeler.

Que faire pour éviter les morsures ?

Quand on sort, porter un pantalon avec les chaussettes par-dessus, un t-shirt et une casquette pour éviter d’exposer la tête : il est plus difficile d’y retrouver des tiques. Utiliser du répulsif sur les parties découvertes : c’est la clé. Des sprays ou roll on sont disponibles en pharmacie. Ils doivent contenir du citriodiol pour être efficaces. Attention, les mélanges faits maison ne tiennent pas plus d’une heure. Si l’on s’assoit dans l’herbe ou que l’on fait de grandes randonnées, il faut aussi traiter les vêtements. Par trempage, les produits protègent deux mois et cinq lavages.

C’est très contraignant…

Oui mais il faut le faire à chaque fois que l’on sort dans son jardin. La tique peut transmettre de nombreuses maladies, les « maladies vectorielles à tiques » dont Lyme. C’est une maladie chronique grave avec des atteintes apparentées dramatiques : embolies, AVC…

Et en cas de morsure ?

Pour la retirer sans la casser, utiliser exclusivement un crochet à tique et le tourner dans le sens qui nous paraît le plus pratique. Il ne faut surtout pas presser le corps de la tique ni utiliser d’éther ou d’alcool. Après chaque sortie, se regarder tout partout. Les tiques aiment les endroits humides où la peau est fine : entre les jambes, derrière les oreilles, dans le cou, sous les seins, dans le nombril, derrière les genoux. Une fois retirée, on désinfecte la plaie, les mains et le crochet. On jette la tique dans le feu, sinon on la scotche sur une feuille de papier que l’on met à la poubelle : elle sera brûlée avec les déchets ménagers. Surtout, on ne la jette pas aux toilettes : la tique aime l’eau, elle est coriace. On peut ensuite signaler sa morsure sur l’application Signalement tique pour faire avancer la recherche.

Quels sont les signes d’une infection ?

Il ne faut pas se focaliser sur la tache large autour de la morsure car l’érythème migrant n’est pas systématique. Il peut y avoir d’autres symptômes : une fatigue importante, un état grippal, des courbatures, de la fièvre. Il faut le signaler au médecin avec la date de la piqûre. Pour les enfants, inscrire la date dans le carnet de santé.

Peut-on guérir des maladies transmises par les tiques ?

Quand on est pris à temps, ça se traite relativement bien, d’où l’importance de bien s’examiner. Le problème, c’est quand on attend. Les formes graves arrivent pour les personnes qui n’ont pas vu la piqûre ou ne l’ont pas prise au sérieux. La morsure peut passer inaperçue : elle est indolore, ne gratte pas tout le temps. Dans le dos, on ne la voit pas. Au bout de quelques jours, lorsque la tique a fini de manger, elle se décroche. C’est pourquoi, il faut être vraiment très attentif. Moi j’ai cru à une piqûre d’araignée…

Contact Lympact - Prévention Action contre les Tiques, BP 30243, 70005 Vesoul Cedex et par mail contact@lympact.fr

ER 17/05

La lutte contre les maladies vectorielles à tiques constitue l’un des objectifs du Plan régional Santé Environnement (PRSE). L’information du grand public par le biais des collectivités constitue l’un des facteurs de réussite des actions engagées sur le sujet.

 

Une fiche pratique de prévention des piqûres de tiques rédigée par l'Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (Ireps), à la demande de l’Agence régionale de santé (ARS) permet d’informer le public sur :

    • les tiques et les maladies qu’elles peuvent transmettre

    • les conseils de prévention

    • les modalités de signalement en cas de piqûre de tique

 

Pour tout complément d’information sur ce sujet, vous pouvez contacter :

à l’Ireps : Salomon Awesso, chargé de projets 03 86 18 81 81 - s.awesso@ireps-bfc.org 

- à l’ARS : Catherine Roussel, ingénieure sanitaire 03 81 65 58 63 - catherine.roussel@ars.sante.fr

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