Stéphane Peterhansel : une vie sur les chapeaux de roues

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Stéphane Peterhansel : une vie sur les chapeaux de roues

Si Stéphane Peterhansel est devenu pilote professionnel, c’est en partie grâce à son père, Jean-Pierre, qui lui a transmis très tôt sa passion pour la moto. « Tout gamin, je l’accompagnais sur les courses. À 8 ans, c’est lui qui m’a offert ma première moto », se souvient le pilote originaire d’Échenoz-la-Méline, un petit village proche de Vesoul (70). Mais c’est en skateboard qu’il va gagner son premier titre. À 14 ans, il devient champion de France de la discipline et participe aux championnats d’Europe. Mais la parenthèse est de courte durée. À 16 ans, il participe à ses premières courses de moto en utilisant l’identité de son père. « En enduro, il fallait le permis pour concourir. J’ai gagné mes premières courses comme ça, mais ça s’est vite su et j’ai été disqualifié. Du coup j’ai été obligé de me rabattre sur le moto-cross en circuit fermé, en attendant d’avoir 18 ans et mon permis », s’amuse-t-il. Tout ça avec la bénédiction de son paternel qui lui prêtait sa 750 cm³, alors qu’il n’avait pas l’âge. Aussi, quand Stéphane Peterhansel annonce à sa famille qu’il veut arrêter l’école pour devenir pilote, personne n’est vraiment surpris. « J’avais 17 ans. Mon père m’a dit : ‘’ok. Je te donne un an pour réussir. Si ce ne marche pas, tu viendras travailler dans mon entreprise de plomberie’’. À partir de là, je me suis entraîné tous les jours comme un fou et à 18 ans j’étais champion de France de moto en enduro. »

 

Une précocité qui attire tout de suite l’attention. Il signe un premier contrat chez Husqvarna avant d’intégrer le team Yamaha. La suite, on la connaît. Il remporte onze titres de champion de France d’enduro, deux titres de champion du monde, six Dakar et quantité d’autres courses avant de s’offrir un nouveau challenge et de passer à la voiture pour faire encore mieux, puisqu’il gagne le Dakar dans cette catégorie à sept reprises. Dans le monde du rallye-raid, Stéphane Peterhansel a tout gagné sauf une course, le Rallye des Pharaons. Son seul regret est peut-être de ne pas avoir forcé son destin sur le circuit des rallyes WRC. « J’ai failli signer chez Citroën avant l’arrivée de Sébastien Loeb, mais j’étais déjà un peu âgé. Ils ont préféré miser sur la jeunesse », se souvient-il. Désormais installé en Suisse, près de Crans-Montana, Stéphane Peterhansel reste simple, discret. « Je n’aime pas trop être mis en avant », concède-t-il. À la foule, il préfère les grands espaces, la nature qu’il sillonne sans distinction à VTT, à pied ou en ski de randonnée. Depuis vingt ans, son quotidien c’est la voiture, même s’il l’admet, sa vraie passion reste la moto qu’il pratique toujours en loisirs. « Entre les courses, je passe beaucoup de temps à faire des essais pour éprouver et développer des prototypes de nouvelles voitures », raconte-il.

 

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EST REPUBLICAIN DU 11/08/2019

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