À vélo, sur les chemins de bords de Loire

Les deux amis sont partis de Nevers lundi 8 avril afin de rejoindre à bicyclette La Baule le lundi 14 avril. Le mélinois Bernard Reignier et le vaivrois Pierre Faivre ont parcouru 680 kilomètres en une semaine avec des étapes journalières d’une centaine de kilomètres. « Nous avons emprunté l’EuroVélo route n° 6 qui relie Nantes à Budapest avec des étapes dans les villes de Gien, Orléans, Ambroise, Saumure, Angers, Nantes et la Baule », énumère Bernard. Entraînés depuis deux mois, les deux sportifs retraités ont découvert des paysages inoubliables. « C’est magnifique avec beaucoup de châteaux tout au long du parcours dont celui d’Ussé qui a inspiré le roman de La Belle au Bois Dormant. La Loire est un fleuve sauvage, peu canalisé avec quelques bateaux traditionnels de pêcheurs à fond plat et à voile comme la sapine et le bachot ».

À hauteur de 8 h sur le vélo par jour, dès 8 h 30 le matin jusqu’à 18 h, Bernard et Pierre n’ont pas connu de défaillance physique où de problème technique sur leur vélo de randonnée à pneus équipés de sacoches lourdes entre 10 et 15 kg. « Même avec quelques douleurs aux fesses et seulement deux heures de pluie sur la semaine, on gardera un superbe souvenir notamment l’accueil de gens très chaleureux ».

Sur un parcours souvent plat sans difficulté majeure, les deux cyclistes ont observé de façon moins bucolique trois centrales nucléaires en bordure de Loire. « On prenait le temps de s’arrêter, d’apprécier les paysages et de parler aux gens », note Bernard. Le nouveau délégué au défenseur des droits n’est pas à son premier coup d’essai. « En 2017, j’avais roulé entre Gray et Nevers puis en 2018, le canal du Midi entre Toulouse et Montpellier avec mon fils Justin ».

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EST REPUBLICAIN DU 23/04/2019