Maurice Georges Causeret, poilu

Sur le monument aux morts place de l’église à Échenoz-la-Méline, figure le nom des 41 Mélinois morts au champ d’honneur au cours du conflit 1914-1918.

Le nom de Maurice Georges Causeret est inscrit comme les 40 autres camarades mélinois alors qu’il est pourtant né à Cemboing, commune du côté de Jussey. « Son beau-père, M. Lavaux, était l’instituteur de l’époque. On suppose qu’il a insisté pour que Maurice soit inscrit sur le monument à Échenoz-la-Méline et peut-être à vérifier sur celui de Cemboing », explique Roland Causeret, petits-fils du frère à Maurice Causeret.

Roland Causeret, qui réside à Échenoz-la-Méline, est un passionné de la Première Guerre mondiale, avec une famille durement éprouvée. Une famille composée de 5 frères et 3 filles qui auront payé un lourd tribut dans ce conflit si meurtrier. « Quatre des cinq garçons ont combattu pendant la Première Guerre mondiale. Deux ont été gravement blessés et deux sont morts pour la France. On peut imaginer toute la douleur de leur mère », témoigne Roland, le petit-neveu.

Comme trois millions et demi de Français, Maurice Georges Causeret a reçu son ordre de mobilisation en août 1914. Âgé de 32 ans, comptable à Fougerolles, il rejoint le 42e  régiment d’infanterie situé à Belfort (90). Maurice est blessé une première fois au pied gauche en septembre 1915. Soigné, il reste en convalescence pendant 17 mois puis rejoint, à peine guéri, son régiment en février 1917. « J’irai tant de fois là-haut qu’un jour j’y resterai. Mais il le faut », déclarait-il dans un document d’époque. Alors que les combats redoublent d’intensité, le sergent Causeret est gravement blessé à l’épaule en septembre 1918 sur l’offensive de Laffaux. « Une blessure pénétrante finalement mortelle le 3 septembre à 20 h 30 à l’hôpital de Châlons-sur-Marne.

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EST REPUBLICAIN DU 10/12/2018