Le compteur Linky, sa bête noire

Publié le par mairie d'Echenoz-la-Méline

Le compteur Linky, sa bête noire

Dès qu’on évoque les champs « électromagnétiques », les oreilles de Francine Party se dressent. Les premiers articles qu’elle a lus sur le fameux compteur communiquant qu'Enedis déploie actuellement sur toute la France, et qui arrive actuellement en Haute-Saône, ont retenu toute son attention. Et pour cause, ils avertissaient des nuisances engendrées par l’appareil.

Depuis la lecture de ce premier article, en 2016, sur une revue distribuée gratuitement par un magasin bio, la Mélinoise a fouillé le sujet. D’autant plus sérieusement qu’elle et les champs électromagnétiques ne font pas bon ménage. Elle se remémore la bataille qu’elle a menée, en 2004, contre l’installation d’une antenne de téléphone mobile de 22 mètres de haut à proximité de sa maison. Du jour au lendemain, sans comprendre pourquoi, la famille souffre d’insomnies. En partageant ses soucis aux riverains, elle se rend compte qu’il en est de même pour eux aussi. Des soucis de santé plus forts dans un rayon de 50 à 100 m autour de l’antenne et un peu moindre jusqu’à 300 m. Elle avait à l’époque, déjà, déployé une banderole devant chez elle.

 

« Nous avions acheté un polluomètre pour mesurer les champs électromagnétiques. Il y avait 24 volts/mètre à l’extérieur de la maison et 5 volts/mètres à l’intérieur alors que le principe de précaution est à 0,6 », détaille-t-elle. Une association avait même été constituée pour engager une action en justice. « Ce fut le grain de poussière contre le pot de fer. Deux ans de combat, 14 mois au tribunal administratif… »

Finalement, l’antenne a été coupée puis ramenée à une intensité normale ensuite.

Concernant Linky, Francine Party accumule beaucoup de documentation qu’elle lit attentivement. Pour elle, pas question d’accepter l’installation de ce compteur nouvelle génération chez elle. Elle a constitué une lettre type répertoriant toutes les raisons motivant son refus. Au-delà des champs électromagnétiques modulés pulsés, elle évoque les effets des radiofréquences sur la santé, des problèmes de sécurité incendie et de panne du compteur Linky, le problème de responsabilité en matière d’assurance, l’infraction à la loi informatique et libertés… Ainsi que la hausse de la facture d’électricité, la durée de vie de ce nouveau matériel ainsi que les câbles électriques qui ne sont pas conçus pour recevoir du Courant porteur en ligne ou CPL.

 

 

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EST REPUBLICAIN DU 31/05/2018

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