Des veilleurs, pas des surveillants
« Il s’agit de veiller sans surveiller, d’être vigilants sans être vigiles et surtout de ne pas intervenir ! Si la sécurité est l’affaire de tous, chacun doit rester à sa place », a rappelé le commissaire Gérard Kointz, directeur départemental de la sécurité publique de la Haute-Saône lors de la réunion qui s’est tenue hier matin à Échenoz-la-Méline.
Un protocole qui sera signé par le maire, la police Nationale et le préfet avec un dispositif qui fait d’abord appel au civisme, sans sombrer dans la surveillance généralisée et l’auto-défense.
« En tant que correspondant, vous connaissez les habitudes de chacun, signalez les comportements inhabituels et bizarres dans vos secteurs respectifs », encourage Salima Benhadda, référent sécurité départementale et déléguée départementale cohésion police population.
La police a insisté sur la remontée d’informations « Appeler le 17 est primordial selon le degré d’urgence », a martelé le commandant Causeret.
À l’issue de la réunion, quatre correspondants se sont déclaré candidats. Ils suivront une information au commissariat de Police de Vesoul.
« Ces correspondants résident dans des zones pavillonnaires et des lotissements. Ils sont reconnus pour leur discrétion et leur disponibilité, ils assurent l’interface entre les habitants, les élus, et la police nationale. Cela fait partie de la solidarité et du vivre ensemble », a rappelé le commissaire Gérard Kointz.
L’expérience, déjà lancée dans d’autres communes de l’agglomération vésulienne n’a pas assez recul pour connaître les résultats en matière de lutte contre les cambriolages notamment.
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EST REPUBLICAIN DU 27/04/2018