Le registre de la Saint-Vincent
Elle y tient comme à la prunelle de ses yeux. Anne-Marie Braud, présidente depuis 2011 de la confrérie Saint-Vincent à Échenoz-la-Méline conserve précieusement le registre qui retrace tout le passé chrétien et viticole mélinois. Ouvert en 1851 par Antoine Jobard et Antoine Bazard, ce registre possède une valeur inestimable. « Tout y est noté. Le nom de tous les membres de la confrérie et leurs cotisations depuis 1851 sans oublier les frais. Comme les sommes alloués aux messes, aux sonneurs de cloches, aux servants de messe car tout était payant en ce temps-là », précise Anne-Marie.
Toujours tenu par la présidente actuelle, le registre a connu des pauses forcées lors des deux guerres mondiales de 1914-1918 et 1939-1945 avec moins d’écritures. « Il a toujours été rempli par les différents présidents qui se sont succédé. Sauf au début. L’instituteur était payé pour noircir les feuilles avec son écriture soignée à la plume. »
Conservé à l’abri de la lumière, le livre a subi quelques petits désagréments au fil du temps. « Des comptes rendus d’assemblée générale où des articles de presse des éditions de la Saint-Vincent ont été collés altérant le papier. Depuis ce constat, il n’y pas plus de collage. Que de l’écriture », montre Anne-Marie.
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EST REPUBLICAIN DU 26/01/2018