La St-Vincent, une tradition qui a du sens

La banderole accrochée sous la voûte du porche de l’entrée de l’église « Bienvenue à la confrérie » donne le ton. La 167e  édition de la fête de la Saint-Vincent a fait la part belle à la convivialité et au respect des traditions chrétienne et vigneronne.

Fleurie et mise en lumière, l’église Saint-Martin, copieusement garnie, s’est fait l’écho d’une messe joyeuse, célébré par le père Florent Belin et l’abbé Laurent Jarand, enfant du pays. Traditionnellement organisées le dernier dimanche du mois de janvier, et non pas comme à Champlitte le jour de la Saint-Vincent, les festivités mélinoises ont eu droit à une météo clémente, presque chanceuse au regard des derniers événements climatiques. 

François et Andrée Figard, accompagnée de leur fille Marie-Josèphe, se sont vus remettre la précieuse statuette par la présidente de la confrérie, Anne-Marie Braud, sous les regards des rendants, Vincent et Sandrine Othenin. Sous les réclamations insistantes de la foule « Les bonbons, les bonbons ! », ceux-ci ont été lancés par les fenêtres de la « maison du caté » pour le plus grand plaisir des petits et des grands ! Une pause gourmande appréciée avant de se diriger, toujours à pied, vers la maison commune pour un convivial apéritif offert par la famille Figard. Un instant privilégié pour les confrères et consœurs entourés de leurs familles et des invités qui se sont remémoré les souvenirs encore vivaces de la vigne et du labeur des vignerons.

Une Saint-Vincent ne resterait pas dans la mémoire collective sans un banquet réussi où Serge Vieille, maire, a été intronisé. C’est tout cela aujourd’hui, une célébration de la Saint-Vincent à Échenoz-la-Méline.

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EST REPUBLICAIN DU 29/01/2018