La gazelle a retrouvé le sourire !

La saison 2017 d’Anaëlle Schnoebelen est à classer dans le chapitre des mauvais souvenirs. Souffrant d’une anémie due à un manque de fer, l’athlète du Groupe athlétique haut-saônois (GAHS) a été handicapée une grande partie de l’exercice précédent « J’avais souvent mal aux jambes, il a fallu trouver la cause de ces douleurs », avoue la sprinteuse.

Aujourd’hui en pleine forme à l’image de ses victoires sur 60 mètres lors des championnats de Bourgogne Franche-Comté en salle à Vittel, réalisant 7''83 à six centièmes de sa meilleure performance et sur 200 mètres en 25''99. Étudiante en première année de sciences et techniques des activités physiques et sportives à Besançon, Anaëlle, 19 ans, est entraînée par son papa Jérôme, ancien sprinteur sur 100 et 200 m, et président de la Légère mélinoise.

« J’ai arrêté la gymnastique afin de me consacrer à fond à l’athlétisme. Je m’entraîne quatre à cinq fois par semaine avec mon papa dont deux séances axées sur le renforcement et la musculation », précise l’espoir du GAHS. Classée 13e française de sa catégorie grâce à son temps de Vittel, Anaëlle Schnoebelen va devoir améliorer sa performance lors des pré-France à Metz le samedi 27 janvier. « Il faut que je sorte un meilleur chrono afin d’assurer ma qualification pour la finale des championnats de France et ma place parmi les 24 qualifiées », avoue la mélinoise.

Revigorée et motivée plus que jamais, Anaëlle participera également aux championnats de France universitaires à Aubière (Puy-de-Dôme) le 1er  février.

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EST REPUBLICAIN DU 21/01/2018