Un roman des turbulences
Depuis 1984, Henri Marguet relève deux fois par jour rue Joseph Rouget les températures et la pluviométrie grâce à ses fidèles thermomètres à mercure et pluviométre installés sur l’escalier côté Nord de son habitation et sur une haie.
Grâce à ces précieuses données tirées de registres soigneusement remplis, Henri nous éclaire sur certaines valeurs très intéressantes.
Sur 30 ans, le refroidissement en hiver calculé sur le mois de janvier n’est pas évident, en janvier 1985 le minimum fût de - 18°, en 1997 -13° et l’hiver dernier en 2017 un bon - 13 ° avec quatre jours sans gelées sur le mois, tout le contraire de janvier 1988 où la température la plus basse n’était que de - 2°.
Chaque mois de juillet, Henri a calculé la moyenne de la température la plus élevée. Il en ressort que juillet 2015 a été un mois très chaud, caniculaire avec une moyenne de 29,8° et des températures dépassant allègrement les 37 et 38°. Dont 17 jours au-dessus de 30° et un tout petit 23 mm de pluie dans le mois pour arroser les plantations. « On constate une hausse de la moyenne de la température en été, un réchauffement plus représentatif que la pluviométrie » n assure Henri.
Fin observateur de la nature, Henri Marquet conclut : « On reste un pays dit tempéré et malgré toutes ces indications, il faut savoir rester prudent car la météo n’est jamais certaine à 100 % d’une année à l’autre ».
L'est Républicain ne nous autorisant plus à diffuser des articles complets, vous pouvez lire la suite de l'article en suivant ce lien : http://c.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2017/08/18/un-roman-des-turbulences
EST REPUBLICAIN DU 18/08/2017