Les Cabordes, patrimoine à préserver
La plupart n’ont pas résisté au fil du temps sans doute par défaut d’entretien ou de bienveillance. Impossible de les dénombrer. Elles sont trop souvent cachées, oubliées.
Coincées à Échenoz-la-Méline entre la combe Favirolles et celle du Janiton à quelques centaines de mètres de la route nationale 57 dans le bois de Maurogneux au lieu-dit entre Deux Bois. Trois cabordes circulaires en pierres sèches, partiellement enterrées, sont visibles dont une haute de 2,50 mètres, étonnement préservée à l’extérieur et à l’intérieur.
Des textes de la seconde moitié du XVIIIe siècle donnent à penser que plusieurs vignerons pouvaient se partager l’usage et l’entretien d’une même caborde notamment pas très loin de Vesoul, dans le vignoble bisontin. Les viticulteurs y entreposaient également leurs outils, ou s’en servaient comme abri lors d’orages.
À Échenoz-la-Méline, des bergers ou des forestiers auraient pu construire ces cabanes dans le bois pour s’abriter lors des intempéries, en utilisant la nature généreuse des sols et des sous-sols très calcaires à cet endroit. Moins réjouissants, certains anciens écrits évoquent aussi l’utilisation des cabordes pour les lépreux qui étaient mis à part, rejetés à l’époque. Le mystère des petites cabanes est toujours vivace.
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EST REPUBLICAIN DU 07/01/2017